Je hausse les épaules à l'écoute des propos des autres éclaireurs. S'ils se laissent rebuter par un simple éboulis, qu'en sera-t-il face à des obstacles plus sérieux. Je lance au chef de la bande, celui qui se fait appeler Edogai :
Je vais aller voir.
Alors que je commence à émettre les mots sifflants de la métamorphose, je ressens une violente sensation d’écœurement. Au bord de la nausée, j’interromps mon sortilège et me fige, immobile, respirant lentement, le temps que l'onde du désagrément passe. Le visage grimaçant, je me tourne à nouveau vers Edogai et croasse d'un ton sinistre :
Non. Il ne faut pas y aller. Ce chemin est barré, et porteur de menaces.