..Et Maintenant ?

["Ben"(Rhajzad)]

Bah s'il me prend pour le dernier né, il a raté son coup.
Je fais un signe d'arrêt vers mes compagnons et répond d'un ton plus tranchant que le sien :
On peut aller vers l'écurie, Aubergiste. si vous ne souhaitez pas faire affaire.
Mais ce n'est pas ce que je vous ai demandé. Si vous avez trop de clients ce soir, c'est un bon moyen d'en perdre "de passage" et de vous libérer vos tables... bien que j'en voie qui ne sont pas occupées. Je vous ai demandé de m'indiquer un marchand et un convoyeur, croyez vous que je les paierai d'un pied de nez ? Regardez-moi bien, aubergiste-de-la-taverne-relais du bourbier.
Je lui indique de deux doigts mes yeux d'acier gris et me redresse de toute ma hauteur, avec une moue pincée et un froncement des narines... avant de compléter :
Ai-je l'air d'avoir envie de plaisanter, debout dans l'entrée, en attendant que vous accédiez à ma demande ? Je ne vous ai pas mentionné "crédit", car ce n'est pas une pratique autorisée, que je sache. Surtout ici. Nous avons demandé à nous asseoir : refusez-vous cela à d'honnêtes commerçants ? Voulez-vous que j'en réfère à la guilde des joailliers, à l'Ordre et aux autorités selon les voies légales et protocolaires, qui viendront enquêter et vérifier tous les éléments de votre conformité ?
Sans doute non.
Alors, je répète au cas où vous ayiez mal entendu : de quoi nous asseoir à une table d'abord, et de l'eau fraîche : c'est pas ce que ça vous coûte. Ensuite vous me montrez un marchand/un convoyeur pour que je négocie. Parce que ce n'est pas votre fort. Et après je viendrais voir si vous êtes de meilleure humeur et que nous pouvons faire affaire.
Ou partir.
Je ne connais pas celui-là... cela fait trop longtemps. Mais ce sont tous les mêmes et je n'ai aucun respect pour ces exploiteurs. Ni leur clientèle qui ne vaut pas mieux. J'en ai juste besoin... pour l'instant. Mais lui, plus que moi.

[moontaz]

aubergiste

L'homme marque un temps d'arrêt, recule d'un pas.. est ce ton maintient ? Ton regard devenu sévère ? Ta voix peut être...sèche comme tu savais si bien la manier autrefois, il n'y a pas si longtemps, à la cours... Peu importe au final car l'homme se dégonfle comme une outre percée.

Bien sur ... Choisissez celle que vous voulez.

De la main, il ouvre l'espace. Toutes les tables centrales sont occupées, principalement par des soldats...et les banquettes les mieux placées aussi. Reste deux qui te semblent bien convenir. L'une d'elle est dans un renfoncement du mur, collée à la cheminée... Cela vous dispensera une bienfaisante chaleur. De plus, étant dans le passage des serveurs, leurs allées et venues pressées empêcheront quiconque de saisir vos paroles ou de vous fixer longtemps. C'est celle que tu choisi pour vous installer.
Avec intelligence, tu places Cathleen et Rebecka, le plus dans l'ombre... Ainsi personne  ne pourra distinguer leur traits. Pour autant qu'on les cherche dans ce coin perdu ! Quand aux autres, ils se laissent tomber sur le cuir usé avec un soupir de soulagement. 
Crysa est très pâle...Sa jambe l'a fait souffrir et pourtant, comme Eric, elle a serré les dents pour arriver jusqu'ici sans se plaindre. Mais maintenant, sur eux deux, les stigmates des jours précédents sont visibles.

L'aubergiste revient rapidement avec un pichet d'eau et des verres en faïence bas de gamme.

Il te désigne deux tablées à l'opposé de la votre. Des hommes vêtus proprement et d'un vêture plus onéreuse que celle des autres clients sont attablés là.
Ce sont tous des marchands de Tanz.. et tous pourront vous convoyer. Sinon il vous faudra attendre le chariot des prisonniers mais il n'est prévu que dans deux jours.  Voyez avec eux, je reviendrais vous voir après.

Lorsqu'il vous quitte à nouveau c'est Crysa qui prend la parole pour te demander :

Crysa

 <murmure:>Veux tu que je vienne avec toi ? Les pierres c'est mon domaine..même si je n'ai aucune idée de combien elles peuvent bien valoir ici .

["Ben"(Rhajzad)]

Je laisse chacun, chacune s'installer... cette Terre ne mérite pas le nom d'Accueil.
J'ai posé mon sac, et demande à celles qui le peuvent de sortir ce qu'elles ont encore comme pierres car Crysa à tout donné aux machines à New Apple et moi ce qui me restait, à Djaro pour le rachat d'Eric. Il ne doit plus y avoir grand chose et j'accepte bien sûr l'aide de Crysa, si elle n'a pas nécessité de pauser un instant, tout en souriant vers les autres, tandis qu'ils se rafraîchissent -l'eau est gratuite et sans QKP- :
Cathleen, tu t'y connais un peu, à ce que tu nous a dit ?  Moi non, mais je sais ce que vaut un repas, et un trajet vers Tanz...  Rebecka, tu peux prendre soin d'Opale ? Le marchandage, cela peut prendre un certain temps...

[moontaz]

"Ben",Cathleen,Eric,Rebecka de Barbier de la Serre

L'intégralité des pierres qui vous reste est d'environ une petite dizaine. La plupart ont donné les leurs pour le rachat Éric ou les diverses courses effectuées par Sami avant votre aventure dans les montagnes.
Sur ce qu'il vous reste Crysa va en sélectionner deux.  Vous ne comprenez pas vraiment pourquoi celles ci précisément. Mais la jeune femme semble n'avoir aucune hésitation. Elle tendra ensuite Opale, bien réveillée à Rebecka.
La petite qui tient son petit mouton en bois , semble être très intéressée par tout ce qui se passe autour d'elle et tout en mâchonnant les pattes en bois, jette des regards curieux autour d'elle en multipliant les sourires.

Finalement, Crisa se relève avec difficulté, s'appuyant sur la table avant de regarder Ben; puis son amie :

Crysa

 <murmure:>Cath est la fille du di...d'une personne importante... On a vu comme son père la cherche. Peut être préfèrerait-elle rester dans l'ombre encore un moment et ne pas s'exposer ?
Elle jette un coup d'oeil  furtif à la table des marchands.
<murmure:>Ce sont des voyageurs, sans doute plus à mène de faire le lien ou de collecter des informations. Qui sait ce qu'a fait...Monsieur Théodore pour retrouver sa fille.
Ses yeux d'ambre fixent Cath, en attendant une réponse.

 

[Cathleen(blackclaw)]

Le voyage n’est guère fatiguant me concernant, même si un peu de sommeil ne me ferait pas de mal.
Je suis surtout soulagée pour Crysa et Eric, de voir enfin des lumières se profiler, signe annonciateur d’une civilisation retrouvée.

Le soldat, puis l’aubergiste dans un premier temps affable, mettent ma patience à rude épreuve.
Heureusement que beaucoup d’eau a coulé sous les ponts.
Je me souviens d’une époque à la fois proche et lointaine, ou j’aurai vertement tancé les deux hommes pour leur outrecuidance.

Evitant de trop soutenir les regards des uns et des autres, faisant même l’effort, couteux si l’en soit, de baisser la tête,
je laisse les blessés s’installer les premiers avant de prendre place à mon tour, buvant goulument un verre d’eau sitôt le pichet posé sur la table.
<pense:>« Voyager avec des prisonniers ? et puis quoi encore… »
Une moue de dégout s’affiche sur mon visage à la dernière remarque e l’aubergiste.

L’inventaire de nos richesses est vite fait… et la demande de Ben, me fait rougir avant que je ne sois sauvée par Crysa.
Je me dois néanmoins d’être honnête avec mes compagnons.
— Oui, je connais un peu les pierres, mais j’étais surtout experte dans la façon de faire dépenser des sommes probablement folles à mon père pour obtenir les plus belles,
sans me soucier le moins du monde de ce qu’elles valaient.
Je ne pourrais donc pas t’aider, et je préfère effectivement ne pas me mettre plus en avant que nécessaire.

Je me laisse gagner par une douce quiétude, me sentant plus à l’abri que jamais depuis bien longtemps. J’observe les lieux et ses occupants avec une certaine curiosité.

[moontaz]

Cathleen

 Crysa te fais un sourire, pâle certes mais qui dit clairement qu'elle comprend parfaitement.
Toi tu apprécies pleinement la chaleur qui émane du mur dans ton dos et qui te détend... Cachée dans le renfoncement, tu peux à loisir observer les tablées. Ben n'a pas menti, il y a là énormément de soldats. Ils occupent pour la plupart les plus grandes tables et jouent ensembles .Dés et cartes principalement. Certains jouent même de l'argent, tu reconnais aisément les pièces de cuivre de l'Empire. Il y a aussi quelques pièces de bronze..mais ni argent, ni or .
<pense:>Petites payes, petits enjeux!
Les marchands se regroupent entre eux, ils sont bien moins nombreux. Deux tables, deux banquettes. Et surtout eux en sont quasiment tous au repas. D'ailleurs de là ou tu es, tu remarques que la nourriture semble différente suivant que l'on soit soldat, commis ou plus richement pourvu.
L'ambiance reste bon enfant, c'est le début de soirée et l'alcool n'a pas encore coulé à flots. Par contre, vous êtes avec les serveuses, les seules femme présentes.
Ce qui ne t'étonne pas vraiment outre mesure. Au mieux, il aurait pu y avoir danseuses et musiciennes et encore...Une auberge n'est guère la place des femmes dans l'Empire.

Rebecka de Barbier de la Serre

 Bien que très occupée à empêcher Opale de se  saisir de ton verre, tu peux observer à peu près la même chose que Cathleen.

Eric

 T'assoir ! Te reposer enfin ! Ce n'est pas de refus et même l'eau a un goût divin après cette marche forcée et rapide. Tu te détends d'autant plus que presque toute la clientèle porte l'uniforme. Ce n'est certes pas un repaire de vauriens ou de bandits dangereux pour vous...Quoique... Cependant pas de menace imminente, la promesse d'un repas chaud et peut être même d'une chambre ou d'une douche suffit à ton bonheur pour l'instant.[/rp]

"Ben"

 Crysa a choisi les deux pierres qu'elle t'a gentiment mises dans les mains.

Crysa

<murmure:>Tiens, allons y...  je t'ai assez entendu dans ton sommeil pour savoir qu'il est protocolairement mieux que ce soit toi qui parle. Je serai là en soutient. Si jamais ils se montrent difficiles à convaincre !

Elle te suis donc et vous vous dirigez vers une tablée de six marchands en train de manger. C'est celui qui se trouve le plus près de l'allée et qui vous voit venir et s'arrêter devant vous qui prend la parole.

marchand Tanz

Monsieur, Ma Dame ...?

Il semble un peu surpris, comme ses comparses qui ont stoppés leur repas pour vous regarder. Il faut dire que votre mise affiche clairement que vous n'êtes pas de cette région.

["Ben"(Rhajzad)]

J'acquiesce silencieusement, et attrape une chaise([1] disponible en priant respectueusement Crysa de me suivre, avec un clin d'œil complice et discret : <murmure:>suivez-moi, belle dame...
Arrivé à la table ciblée, je salue courtoisement d'un ton amène :
Bien le bonsoir, messieurs, je suis Ben Lemaëstri, trésorier en charge de Dame Crysa Toutor, joaillière et veuve, qui est en quête d'un maistre marchand pour négocier quelques liquidités.
C'est faute à nos malheurs de cette rude journée, qui vit dévaliser notre convoi par troupe de brigands...
L'un de vous serait-il intéressé pour négocier quelque(s) joyau(x) de pure eau ?
...et attends de voir qui se désigne (même s'il est vite estimé de trouver le plus richement paré... il ne faut préjuger de rien), avant de prévoir le positionnement de la chaise au plus près de lui -et destinée à la blessée, bien sûr.

1.	(? ou un tabouret...)

[moontaz]

Tu te saisis sans soucis d'un des rares tabourets encore inoccupé et  t'approches de la table des marchands.
Ces derniers écoutent ton intervention sans t'interrompre au début mais... certains froncent les sourcils assez rapidement.

-Joaillière ? Mais d'où ?
-Y a pas de villages suffisamment grands par ici !
-Et y en a pas à Tanz.
- Où avez vous été attaqués ? Sur la route ?

Crysa intervient alors de sa voix douce.

Effectivement... il n'y en a pas à Tanz. C'est pourquoi feu mon mari avait le projet de s'installer dans votre ville. Mais ne connaissant pas la région, il a fait confiance à la mauvaise personne. Et...je pense...que les gens chargés de nous conduire et de veiller sur nous, ont  pris un détour pour éviter la ville et nous perdre dans la foret... Pardonnez moi mais...

Assis à coté d'elle, tu vois les yeux de la jeune femmes se remplir de larmes.

Nous avons perdu.. de la famille en cours de route.. Nous avons fuit...et pour ainsi dire.. plus d'une fois nous... pensions... que ...et nous n'avons pu sauver quasiment que nos vies.

Un silence accompagne les derniers mot murmurés par Crysa.

marchand Tanz

 Pardonnez nous Ma Dame.. nous sommes souvent trop suspicieux. Et les derniers évènements de Tanz ont mis nos nerfs à rude épreuve.
 
Il sort un mouchoir de coton blanc de sa poche intérieur. Ce n'est certes pas le plus fin, ni le plus raffiné que tu ai eu l'occasion de voir mais il est propre et soigneusement plié. D'une inclinaison légère de la tête Crysa le remercie avec dignité et tamponne ses yeux pour les sécher.

Montrez nous vos pierres, je n'y connais rien je l'avoue mais  Gunther lui, s'y connaît quelque peu.

De la main il désigne son comparse  après de qui tu installes posément le tabouret. Crysa s'y pose non sans grimacer furtivement.
La marche et la traversée l'ont sans doute plus éprouvés qu'elle ne veut bien l'avouer.

L'homme est dans la même tranche d'âge que ses amis, et habillé de manière à peu près similaire. Il est clair qu'ils ne s'embarrassent pas de menues besognes et que ce sont des donneurs d'ordres. Ils sont propres et ont chacun des vêtement de qualité.. mais on est bien loin de l'ostentation des marchands de la capitale ou de la cours.

Gunther

Permettez ?

L'homme se saisit des pierres que tu lui tends et les examine longuement... Rapprochant même le chandelier pour mieux les regarder.
Au bout d'un long moment tu remarques qu'il passe sa langue sur ses dents tout en gardant la bouche fermée.
Enfin  ils vous regarde.

Gunther

Écoutez... je vais être honnête. Pour autant que je le vois, ce sont de belles pierres. Après, mes connaissances ne sont pas les plus pointues en la matière. Mais elles sont belles. Le soucis..c'est qu'il n'y personne pour les acheter où les vendre par ici. Je pense qu'on a effectivement menti à votre mari pour vous dépouiller entièrement. J'imagine que vous n'avez rien pu sauver d'autres ?
Devant le soupir de Crysa, il opine du chef avant de continuer.
Les pierres, c'est bien plus dans les grandes villes..là .. Je ne peux pas vous les payer le prix qu'elles valent. C'est impossible.
Il jette un coup d'oeil à ses voisins de table avant de continuer.
Ne croyez pas Ma Dame que je veuille vous abuser ... Mais il me faudra plusieurs mois avant de les revendre. Et de toutes façons je n'en tirerai pas le prix que vous ou tout membre de la joaillerie pourraient en espérer.  Je peux juger le prix d'un cheval d'un simple coup d'oeil .. pas le prix de ceci.
Alors même si c'est dur à entendre pour vous...je vous en offre la moitié de ce que j'escompte les revendre.  Dix pieces d'or...Cela me parait  plutôt juste..

Crysa te jette un coup d'oeil...tu le sens, elle est perdue, elle n'a aucune connaissance de la valeur de l'argent dans l'Empire. Mais toi tu sais que le poste le plus onéreux sera le voyage jusqu'aux abords de la capitale, jusqu'aux père de Cathleen et que ce sera juste. Les transports officiels mangeront ce pécule bien vite. Mais rien en vous empêchera toutefois de vous arrêter sur la route pour échanger les autres pierres.
Car mine de rien dix pièce d'or c'est une fortune dans l'empire. Un soldat n'en gagne qu'une par mois. 

["Ben"(Rhajzad)]

Je suis resté debout et attentif, derrière ma belle, en souhaitant d'abord lui éviter longue stagnation en position si peu confortable.
Sachant maintenant que si Tanz n'est pas une étape "fiable", cette somme nous permettra à peine d'atteindre le domaine du Directeur.
Néanmoins, Crysa a ému tous les cœurs, et pas seulement le mien, c'est son pouvoir <je retiens un sourire pour le pincer ostentatoirement>, alors, ne forçons pas -trop- notre chance.
C'est le temps de la négociation; et tout le monde sait que la première offre est toujours au-dessous de... la véritable.
Je comprends, sieur Gunther, les contraintes et les limites que vous nous exposez.
Notre priorité est de repartir d'ici, vivants, et de reprendre notre chemin.
Si vous acceptiez d'ajouter à votre offre -dont nous comprenons les contraintes- le convoyage vers Tanz,  ainsi que notre gîte et couvert ce soir, ici, et quelques bandages pour soigner nos blessés : nous vous en serions infiniment gré.
Notre objectif immédiat serait ainsi atteint, grâce à votre rectitude, toute professionnelle, qui n'exclue pas sollicitude envers ceux que l'adversité n'a pas épargnés.

[moontaz]

Gunther

Ah mon pauvre ami ! Vous transporter c'est impossible ! Même si je le voulais ! Je véhicule des chevaux ..et à part une place de Lad, rien ne rentre à part ces fichus canassons .. quand ils veulent bien se laisser charger ! Par contre.. . Il claque des doigts en levant la main en l'air. Héee Medhi !
Une chaise crisse sur le plancher derrière toi.

-Oui Monsieur.
-Va à l'écurie et dans la malle en cuir, récupère une dizaine de bandages neuf. Rapporte les ici. Fissa !
-Bien monsieur.
-Les bandages pour les chevaux, faut pas vous inquiéter, c'est les mêmes que pour les hommes. Ils sont juste plus larges et plus longs. Ça devrait vous aidez un peu.

marchand Tanz

 Si vous êtes capable d'être prêt à l'aube, je peux vous conduire à Tanz. Ce n'est pas un problème. Mon chariot n'est certes pas le plus confortable, mais il est bâché et vous serez en sécurité. J'ai toujours mes hommes de mains avec moi. Mais j'insiste, je pars à l'aube...et je ne pourrais pas vous attendre si vous n'êtes pas prêts.

Crysa

Nous le serons sans faute aucune. Je vous remercie bien, monsieur c'est très aimable de votre part.

marchand Tanz

Gunther... ? L'homme fait un petit signe de tête à son comparse désignant le tavernier.

Gunther

Le " Gunther" n'a pas l'air ravi de se faire rappeler à l'ordre ... Cependant il se tourne à demi pour lancer : Tavernier ?! Il reste des chambres ?

aubergiste

De non réservées ? Quatre ! Mais il reste de la place dans les dortoirs.

Gunther

Pour cette Dame et sa compagnie ! Et Il fait un geste du doigt. Tu mets le tout sur ma note. Je ne sais combien vous êtes mais j'espère que cela suffira, je ne peux pas pousser les murs de toute façon. Et sans attendre, il fouille dans sa bourse et te glisse les pieces rapidement et discrètement.

Le jeune homme parti chercher les bandages revient à ce momentet sur un signe de tête de son patron, te les remets avant de retourner à sa table.
 

Crysa

Je vous remercie infiniment Messieurs. Elle se lève droite et digne et incline délicatement la tête. Nous allons vous laisser profiter de cette soirée sans plus vous importuner. Pour vous aussi, j'imagine, la journée fût longue.

marchand Tanz

Ma Dame .. Le marchand se lève, indiquant par là qu'il reconnaît Crysa comme une dame que haute qualité, lui offre une petite inclinaison du buste et te salue d'un signe de tête. Monsieur. A demain à l'aube donc... Avant de reprendre son souper.

["Ben"(Rhajzad)]

Je mets main droite sur ma poitrine, avant de m'incliner très respectueusement -ça fait longtemps que je n'ai pas fait ça- cela me permet de faire l'échange en récupérant les pièces d'or; puis me relève avec un sourire sincère :
Soyez remerciés, au nom de ma Dame qui vous sait gré de votre bienveillance. Vous adoucissez notre soirée : que la vôtre soit agréable et détendue.
Et nous serons prêts avant l'aube, maistre convoyeur, soyez rassuré.
Je vous souhaite tout le bien, messieurs, et un bon appétit.
Laissant Crysa prendre le temps de se lever, je vais rapporter le tabouret à sa place et la laisser se réinstaller -lui ayant glissé discret compliment à l'oreille : "faiseuse de miracles"- et rassurer nos amis dans l'expectative, avant d'aller tranquillement mettre au point les détails avec l'aubergiste.
Sans forcer mon -notre- avantage; il faudra un bain -au moins pour les blessés-.

[moontaz]

"Ben"

Alors que tu t'approches du comptoir, c'est une femme d'âge mûr en train de préparer un plateau qui t'adresse la parole.
- Bien le bonsoir Monsieur. Je m'occupe de vous, j'arrive tout de suite voyez!
De la main elle te désigne un grand plateau sur lequel sont déjà posés plusieurs bols de soupe fumante, une grande corbeille de pain et un  cruchon de vin.
Cependant, voyant que tu ne fais pas demi-tour pour retourner à ta table elle enchaîne :
-Monsieur à besoin de quelques choses en particulier ?

Cathleen,Eric,Rebecka de Barbier de la Serre

 Crysa revient s'installer à vos cotés, ou plutôt elle se laisse tomber sur la banquette, visiblement épuisée.

Crysa

On a réussi à avoir quelques pieces d'or. Et un convoyage pour Tanz. Et ce soir chambre et souper sont pris en charge également. Par contre, il n'y a que quatre chambres... Il faudra voir comment on s'organise. Après... Elle vous montre les pierres restantes. Si jamais je ne suis pas avec vous et vu ce que j'ai vu ce soir. Cette pierre ci -elle désigne une petite bleue qui vous paraît insignifiante- vaut au moins cinq pièces d'or. Et toutes les autres ensemble peut être trois pièces d'or.  Cette discussion m'a au moins donné une échelle de valeur... Même si elle est biaisée.

["Ben"(Rhajzad)]

Oui. Sans aucune urgence. Ne retardez pas votre -aimable- diligence. Comme nous avons des blessés... sera-t'il possible de disposer d'un bain ? Vous avez une salle dédiée ou ce sera dans les chambres ?
<pense:>Si j'étais au Secteur 1 -ou au Bourbier- je lui aurai déjà proposé mon aide, mais, ici... ce serait contraire aux usages. Exploitation et gaspillage, les maîtres mots de cet Empire.

[moontaz]

La femme te regarde un peu stupéfaite il faut le dire...avant de se reprendre.

- Il y a les douches communes monsieur. Elles sont accessibles toute la nuit et toute la journée. Y a une salle au bout de chaque étage. C'est serviette et savon à volonté monsieur. Vous pourrez vous y rendre quand vous voudrez.

Elle se tourne, se dirige vers un tableau de bois pour prendre quatre clés.

- Tenez monsieur, je pensais vous les donner en fin de repas. Elles sont toutes au premier étage. Toutes lit double monsieur...par contre... elle hésite une seconde,sans doute a-t-elle peur de commettre un impair..Par contre pour la pitchoune qui est avec vous, on a pas de lit spécial enfant monsieur. Faudra faire sans, je suis désolée. Et le matin à partir de cinq heures c'est pain et confiture et café ou thé servi ici dans la salle monsieur.

Elle finit de poser les bols sur le plateau.

- Autre chose monsieur ?

Tu comprends qu'elle attend d'avoir fini sa conversation avec toi pour aller servir ta table.

["Ben"(Rhajzad)]

J'ai attrapé les clefs avec un sourire aimable et à sa demande, je lui ajoute un acquiescement de tête, l'invitant à continuer ce qu'elle avait initié :
Parfait. La douche (?)[1] commune ira très bien.
Cinq heures le petit déjeuner, entendu. Vous pouvez me rappeler l'heure où pointe l'aube ? Qu'on ne fasse pas patienter notre convoyeur.
Et je ne vous retarde pas plus. Mes compagnons m'en voudraient...

1.	qu'est ce qui est appelé ainsi, ici... le tub ?

[moontaz]

[Ce message contient une section privée que vous ne pouvez voir]

L'aube est vers six heures monsieur. Mais je peux envoyer quelqu'un vous réveiller à cinq, c'est l'heure à laquelle se lève certains marchands et soldats en permissions.
Après avoir eu ta réponse sous réserve qu'elle soit positive, elle glissera un petit morceau de bois avec cinq encoches à la place des emplacement des clés de vos chambres.
Puis s'en ira continuer son service.

Cathleen,Eric,Rebecka de Barbier de la Serre

Une serveuse vient déposer sur votre table , des bols remplis de soupe fumante, une grosse corbeille de pain et un cruchon de vin.
Voila pour l'entrée, ensuite c'est du sanglier à la broche avec purée de lentille. Bon appétit. Ah..et tiens ma pupuce..Elle tend vers Opale un petit carré brun. C'est un petit gâteau dur, pour ses dents. Elle ne pourra pas s'étouffer avec ..croyez moi j'en ai eu huit des petiots !
Opale ravie, délaisse immédiatement le bol de soupe brûlante qui l'avait initialement attirée pour ce nouveau jouet qu'elle met d'ailleurs directement en bouche!
Visiblement, vous êtes tranquille pour un moment !